Préserver la biodiversité est l’un des objectifs majeurs d’Eramet ; il est inscrit dans la feuille de route du Groupe « Act for Positive Mining » : « Intégrer la préservation de la biodiversité à toutes nos activités et développer des plans visant une contribution nette positive à la biodiversité. » 

En 2021, le Groupe a rejoint l’initiative act4nature international. En 2024, de nouveaux engagements volontaires sont développés et présentés aux comités de revue et de pilotage qui les ont jugés pertinents et mesurables. 

Certains des engagements précédents sont renforcés, tandis que d’autres sont nouveaux et visent à répondre de manière plus ciblée aux impacts liés aux activités minières qui représentent près de 65% de l’empreinte biodiversité d’Eramet. Parmi ces nouveaux engagements figurent le développement de programmes de recherche et d’innovation pour améliorer notre expertise et nos pratiques au sein du parc de la Fondation Lékédi au Gabon et sur mine ; ainsi que l’organisation chaque année d’une journée de la biodiversité par la Fondation, un moment de rencontres, partages et conférences pour les parties prenantes internes et externes au sein du parc. 

L’initiative act4nature international, portée par des réseaux d’entreprises, des scientifiques, des ONG environnementales et des organismes publics, vise à développer la mobilisation des entreprises en faveur de la biodiversité par des engagements pragmatiques et soutenus par leurs directions. 

Étudier notre empreinte pour mieux orienter nos actions 

En 2023, le Groupe a réalisé une étude d’empreinte biodiversité avec pour objectif d’évaluer les impacts de son scope 1 (impacts générés par notre activité), de son scope 2 (impacts générés par notre consommation d’énergie) et d’une partie de son scope 3 (impacts générés par notre chaîne de valeur, limité à l’impact de nos fournisseurs pour cet exercice). Cette étude s’est appuyée sur la méthodologie Corporate Biodiversity Footprint (CBF) développée par Iceberg datalab et ICare, ainsi que sur l’indicateur STAR. 

L’étude a démontré que la plupart des impacts du Groupe sont portés par le scope 1, et que 80% d’entre eux sont générés par l’activité minière. Grâce à ces nouvelles connaissances, Eramet a pu orienter ses nouveaux engagements pour focaliser ses efforts en matière de biodiversité sur le périmètre minier.  

Ainsi, sous trois ans, tous les sites miniers du Groupe doivent mettre à jour leur plan d’action biodiversité pour le rendre conforme au standard de performance n°6 de l’IFC1 dédié à la biodiversité, également repris dans le standard de mine responsable IRMA. Ce standard exige notamment un développement concerté avec les parties prenantes, une approche quantifiée des pertes et des gains en biodiversité, ainsi que des plans de gestion et de surveillance spécifiant les critères de mise en Å“uvre et d’efficacité des différentes mesures d’évitement, de réduction, de réhabilitation et le cas échéant de compensation. 

 

Une opposition ferme à l’exploration et l’exploitation minière des fonds marins 

Eramet est le premier groupe minier au monde à se positionner officiellement et fermement contre l’exploration et l’exploitation minière des fonds marins, aussi appelée « deep sea mining ». A ce jour, seuls 32 pays ont officialisé leur opposition au deep sea mining, dont la France en 2022.2 

Par ailleurs, en 2020, le Groupe avait déjà exprimé publiquement son opposition à une autre problématique concernant les océans, à savoir le stockage des résidus miniers dans les fonds marins (deep sea tailings placement).Â