Eramet est profondément attaché aux problématiques des communautés et à leurs droits fondamentaux partout où le Groupe opère. Dans le cadre de ses activités, le Groupe donne une grande importance à la prise en compte des préoccupations de la société civile, notamment par le biais d’un dialogue ouvert avec les ONG.
Pour chaque sollicitation qui lui est directement adressé, Eramet s’efforce de répondre directement à la personne ou à l’organisation soulevant une question. Des rencontres bilatérales avec un suivi peuvent être organisées afin d’échanger sur les préoccupations de la société civile et suivre les plans d’actions mis en œuvre.
En cas de remontées d’informations, ces dernières sont intégrées dans son mécanisme de gestion des alertes, permettant un suivi et traitement rapide de la demande.
Le Groupe utilise également la plateforme en ligne du centre d’expertise international sur les droits humains Business and Human Rights Resource Centre (BHRRC) pour partager ses déclarations publiques. Le taux de réponse d’Eramet est de 100 %.
Dialogue avec l’ONG Survival International
Dans le cadre du projet hydrométallurgique de Sonic Bay (usine HPAL), en cours d’étude de faisabilité, visant à produire des produits intermédiaires de nickel et de cobalt de qualité batterie à partir du minerai latéritique extrait de la mine de Weda Bay, l’ONG Survival International a interpellé les partenaires du projet à travers une campagne sur les réseaux sociaux sur ses inquiétudes quant à l’impact du projet sur la communauté O’Hongana Manyawa. Eramet a rencontré à plusieurs reprises les représentants de l’ONG Survival International en 2023, en présence de son partenaire BASF dans le cadre du projet Sonic Bay. Ces rencontres ont été l’occasion pour Survival International d’exposer ses inquiétudes vis-à-vis des risques de l’exploitation minière pour cette communauté et pour Eramet de présenter les résultats des études anthropologiques mises à jour à partir de 2023, et dont certaines sont toujours en cours. Ces études concluent à la présence d’une famille appartenant à cette communauté ayant des contacts réguliers, à leur demande, avec les villageois et parfois les travailleurs de la mine de PT Weda Bay Nickel.
En 2024, les échanges se poursuivent avec l’ONG.
Dialogue avec l’ONG Climate Rights International
Eramet a été contacté par l’ONG Climate Rights International dans le cadre la préparation de leur rapport Dans le Nickel Unearthed : the Human and Climate Costs of Indonesia’s Nickel Industry qui a été publié le 17 janvier 2024. Eramet a ainsi répondu à toutes les questions soulevées par l’ONG. Un suivi régulier est mis en place avec l’ONG depuis. Lors de ces échanges, Eramet a rappelé que la RSE était au cœur de sa stratégie et son engagement à implémenter les meilleures pratiques dans le domaine de l’environnement, la biodiversité et les droits humains dans l’ensemble de ses opérations. De manière détaillée, Eramet a répondu à l’ensemble des questions posées par Climate Rights International qui a publié les réponses d’Eramet sur son site internet.
Dialogue avec l’ONG française Canopée
L’association Canopée a contacté Eramet en février 2024 pour lui faire part de leurs inquiétudes liées aux impacts de la mine de PT Weda Bay Nickel sur la biodiversité et la communauté Tobelo / O’Hongana Manyawa vivant dans la forêt d’Halmahera en Indonésie. Une réunion d’échange a notamment eu lieu au siège d’Eramet le 14 février 2024. A cette occasion, il a été rappelé que dans le cadre de son partenariat avec Tsingshan, Eramet plaide en faveur d’un alignement de PT Weda Bay Nickel sur les standards internationaux IRMA qui sont particulièrement exigeant. Les sujets de respect de la biodiversité et des populations autochtones sont des sujets prioritaires pour Eramet depuis le début du projet. Des études complémentaires dans ces deux domaines sont d’ailleurs toujours en cours.
A l’issue du rendez-vous, Canopée a publié une vidéo et un article sur son site internet comportant plusieurs inexactitudes et approximations matérielles (date, surface…), voire d’amalgames. Il a été demandé aux organisateurs de la campagne le retrait de ces images faussement associées à Eramet et la correction des erreurs factuelles contenues dans l’article originel. La version commentée avec les précisions factuelles apportées est à disposition en ligne.